Page:Meister - Betzi.djvu/370

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plus paisibles et les plus solitaires qu’elle avait choisi son asyle ; c’est dans la solitude qu’elle bâtissait ses châteaux en Espagne ; c’est dans la solitude qu’il fallait placer les temples qu’on lui voulait élever. Ce n’est que là qu’elle rendait ses oracles et recevait les hommages d’un petit nombre de mortels dignes de l’approcher encore.

— C’est à peu-près comme cela que commence le roman de toutes nos coquettes.

— Si V. M. se permet elle-même des réflexions…

— Continuez.

— Les hommes favorisés du ciel, à qui la Fée daignait communiquer le don de ses pressentimens, de ses lumières de ses inspirations, étonnaient et les vieillards, et les jeunes gens par la justesse et par la profondeur de leurs