Page:Meister - Betzi.djvu/372

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tenait un bureau d’esprit, comme nous en avons tant vu.

— Dans ce bureau d’esprit, puisqu’il plaît à V. M. de l’appeler ainsi, se glissèrent bientôt beaucoup de jeunes dervis et des néophytes très-intrigans. Au moyen de toutes sortes de ruses et d’artifices, ils s’emparèrent, je ne sais comment, de l’esprit, de l’imagination ou de quelque autre faculté plus active encore de notre admirable Fée, et parvinrent à lui persuader qu’en se liant uniquement avec eux, ses lumières répandraient sur tout le genre humain l’influence à la fois la plus énergique, la plus étendue et la plus salutaire. S’ils avaient été de bonne foi, peut être l’attente de la Fée n’eût-elle pas été trompée. Mais abusant de sa confiance, ce n’est que par ambition et par cupidité qu’ils cherchaient à s’approprier exclusive-