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nous devient aisé de les satisfaire.
Mais comment proposer à l’homme sensible de renoncer par sagesse aux plus douces émotions du cœur et de l’imagination ? Pourquoi vouloir en dépouiller le seul de nos besoins physiques qui en soit susceptible ? C’est ce sentiment même qui les a fait naître : sans lui du moins, l’homme ne les eût-il pas ignorés toujours ? Et que lui servirait enfin d’avoir un cœur et de l’imagination, si ce n’est pour aimer mieux ?
Que des idées morales mêlées aux illusions de l’amour exaltent cette passion, lui donnent