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véritable amour, la véritable sensibilité craint les regards indiscrets ; elle a, si j’ose m’exprimer ainsi, sa modestie et sa pudeur.
Pour modérer une sensibilité trop vive ou trop susceptible, je crois qu’il n’est point de remède aussi sûr que de prendre l’habitude d’une manière d’être extrêmement simple, peut-être même un peu plus méthodique que ne l’exigerait d’ailleurs un caractère moins faible.
J’ai remarqué souvent que les personnes accoutumées dans leur intérieur à un certain arrangement plus ou moins uniforme, résistaient davantage à toutes les impressions du dehors ; que lors