Page:Meister - De la morale naturelle, 1788.djvu/209

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l’homme périrait-il seul ? Ses ouvrages seraient immortels, et lui-même, plus sublime que tout ce qui l’entoure, n’aurait qu’une existence éphémère ! Loin de mon cœur une si sombre pensée ! Douce espérance, ne me refuse point ton dernier asyle ! Que la mort ne soit à mes yeux que l’aurore d’une nouvelle vie, le passage du néant à l’être !