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infinie, telle que la désire l’ambition de nos vœux et de nos espérances.
Les bornes que l’imagination n’aperçoit pas, n’existent point pour nous, et quant à celles qui la frappent trop vivement, n’avons-nous pas encore mille moyens d’en détourner nos regards ? Si la nature veut que tout finisse, elle a voulu sans doute aussi que pour les ames sensibles et passionnées tout parût durable, tout parût éternel. Ce que nous désirons vivement, ce que nous aimons de même, ne sommes-nous pas sûrs de le désirer, de l’aimer toujours ? Voilà de toutes les illusions de l’homme la plus chère