Page:Meister - De la morale naturelle, 1788.djvu/24

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quiétude ; qu’un de ces états conservait mon être, et que l’autre tendait à le détruire.

L’expérience et la réflexion m’avertissent qu’il est de l’essence de mon être, de suivre et de chercher en toute chose une certaine marche constante et régulière, je ne sais quelle idée d’ordre, dont le sentiment se mêle à tout ce qui fait le charme de la vie, aux attraits touchans de la beauté, à l’admiration qu’inspire le spectacle pompeux de la nature, à l’illusion si ravissante de tous les talens et de tous les arts.

La confusion fatigue notre esprit, l’ordre l’éclaire et l’attatache. Quelque variété d’objets