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J’ai le malheur d’entendre comment tant de religions, ou pusillanimes, ou sanguinaires, ou tout à-la-fois l’un et l’autre, ont pu rendre la religion odieuse à de vrais amis de l’humanité : mais comment oublier qu’une religion simple et pure est le plus ferme appui de la faiblesse humaine ; qu’elle rend la vertu plus sublime
céder les superstitions les plus vagues, les plus folles. Voyez de nos jours le succès des Cagliostro, des Mesmer, des Martinistes. On se lasse bientôt de ne plus croire ; et l’imagination du vulgaire des hommes errant avec peine dans l’incertitude, éprouve sans cesse le besoin de se fixer, le besoin très-impérieux de se voir soumise ou charmée.