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Page:Meister - De la morale naturelle, 1788.djvu/69

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sont que de convention, qui tiennent à quelque systême particulier de législation civile ou religieuse ; il n’est point de vertu naturelle qui ne contribue à la conservation, au perfectionnement de notre être ; il n’est aucun vice dont l’habitude ne détruise ou ne dégrade au moins quelqu’une de nos facultés.

Un des premiers points de la morale réfléchie, est donc de trouver et d’établir le rapport de la mesure de nos forces, à l’exercice qu’il convient d’en faire pour les conserver ou les accroître.

Si nous ne faisons pas de nos facultés tout l’emploi que nous en pouvons faire sans fatigue et