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Page:Meizonnet - Œuvres diverses en français et en patois, 1860.djvu/136

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A MON AMI G***
Qui me disait : Tu ne viens pas souvent an Saint-Lieu.

L’église de mon Dieu, c’est l’univers entier !
La voûte, c’est le ciel ; la mer, le bénitier :
Véritable grandeur ! elle a pour éclairage
Tous les astres divins, pour rideaux les nuages ;
La terre, pour sa part, fournit le marche-pied,
Contemple l’édifice et sois humilié.
Voilà le temple, enfin, de celui que j’adore :
Dans cette immensité, c’est là que je l’implore.


CONTRA UN AVARA
QUÉ SÉ VANTA D’ESTRE BON AGRICULTEUR

Escoutas, mis amis, lou fait nes pas bijiare,
Dé veyre paou de fruits din lou ben d’un avare.
Sé perfes gna beoucop, ben sûr sera pas bel,
Aquel d’aqui yé plan toujiours l’essanciel :
L’eingray è lou traval, âma de la cultura ;
E pioy moussu sé plan dis douns de la natura.