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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 1.djvu/175

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fils, aux conditions qu’il le feroit élever avec ſoin, & ſurtout qu’il n’entretiendroit aucune correſpondance avec ſon pere Giffardo. Le Duc promit tout, & l’envoya faire ſes premiers exercices à Rome. Il mit ſi bien à profit l’éducation qui lui avoit été donnée, qu’à ſon retour, il s’attira par les grands progrès qu’il avoit faits, l’admiration de tous ceux qui l’avoient connu.

Le Duc l’envoya voyager dans toutes les Cours de l’Europe ; il en revint avec tous les agrémens qu’il avoit pû ramaſſer dans chacune de celles où il avoit ſéjourné.

Perſonne ne pouvoit être plus accompli. Son généreux Protecteur en fut ſi ſatisfait, qu’il combla ſes