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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 1.djvu/194

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être utiles ; l’amour l’y retenoît déjà par la plus violente paſſion. Elle reprit enfin ſes ſens : mais elle ſe trouva ſi foible que, malgré le deſir extrème de voir ſon cher Bérinthio, elle ne put reſter plus long-tems. Dom Alonzo offrit de lui donner ſa chaiſe pour la reporter chez elle ; & comme le tems étoit très-obſcur, il s’offrit auſſi pour l’accompagner, afin de la garentir de toute inſulte le long du chemin. Elle accepta ſans hésiter le ſervice qu’il vouloit lui rendre.

Jamais homme ne ſut moins contraindre ſes paſſions que Dom Alonzo. Il étoit ſi emporté, que nulles conſidérations ne pouvoient le retenir, quand l’amour ſe rendoit maî-