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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 1.djvu/196

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crier, pour demander la protection des gens qu’elle voyoit dans cette maiſon ; mais tous étoient vendus aux volontés d’Alonzo. Une foibleſſe nouvelle lui ôta l’uſage de la voix pendant ce tems-là, il la fit porter par ſes domeſtiques à ſon appartement, où animé par ſa fureur, il ſatisfit la violence de ſa paſſion, tandis qu’elle étoit ſur ſon lit encore évanoüie.

Quel fut le déſeſpoir de la malheureuſe Florella, quand au moment qu’elle revint à elle-même, elle ſe trouva dans le déplorable état où l’emportement d’Alonzo l’avoit miſe ! Elle ne put douter de ſa cruelle aventure : tout ce qu’on peut imaginer d’affreux & d’acca-