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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 1.djvu/20

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avoit pris de s’attacher au Commerce pour ſoûtenir ſa famille lui procuroit quelque avantage, les maladies longues & cruelles qui accablerent ſa femme, le jetterent dans un chagrin & des dépenſes qui troublerent long-tems la tranquilité dont il commençoit à joüir. Cependant il ne ſe repentit point du parti qu’il avoit pris : il ſe trouvoit à l’abri des regards humilians de ceux qui l’avoient vû dans une fortune brillante, il étoit honoré de tout ce qui habitoit Bengale ; la vertu acquiert ordinairement plus de conſidération chez les Etrangers que dans ſon propre pays. La ſienne étoit reſpectée ; ſes ſoins & ſon travail lui fourniſſoient de quoi ſatis-