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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 1.djvu/203

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venger : c’eſt ce même Henriqués qui y eſt auſſi intéreſſé que vous.

Viens donc, Alonzo, en mettant l’épée à la main ; ta vie va payer pour ton forfait : n’attends nul ménagement de moi.

Quoi ! dit Alonzo, vous êtes cet Henriqués frere d’Emilie ? Je ne puis accepter le combat : je reſſens trop les torts que j’ai faits à la belle Emilie. Je ne demande qu’à les réparer, & reſſerrer davantage les liens de l’amitié qui a régné entre nous depuis quelque tems. Je vous offre une réparation plus convenable que de verſer mon ſang. Si vous l’approuvez, j’épouſerai dans le moment votre ſœur ; & ces plaiſirs que