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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/114

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Trancar.

Il est mort riche de trente mille livres ſterling qu’il a laiſſés à ſa fille, à condition qu’elle ne ſera mariée que du conſentement unanime des tuteurs qu’il a nommés : mais c’eſt ce qui n’arrivera jamais ; car il l’a laiſſée entre les mains de quatre gens auſſi oppoſés l’un à l’autre que les quatre élémens : ils la gouvernent par quartier ; & elle eſt obligée tous les trois mois de s’ajuſter à l’humeur différente de chacun de ſes tuteurs… Elle doit être nouvellement revenue de Bath.

Le Colonel.

C’eſt-là où je l’ai vûe.

Trancar.

Je le crois bien ; car le dernier quartier elle étoit ſous la garde du chevalier Fopington, qui aime à la produire en public pendant ſon regne.