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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/138

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Fopington.

Il eſt impoſſible, Monſieur, que vous ſouhaitiez d’être Anglois… Jamais cette iſle n’a produit un homme qui ait les graces que je vous vois.

Le Colonel.

Oh ! pardonnez-moi, Monſieur ; & ceci vous en fera connoître un qui l’emporte infiniment ſur moi. (Il tire un miroir de poche qu’il met devant le viſage de Fopington.)

La Femme.

Pardi, voilà de grands faquins… Je ſuis excédée de les entendre ſe loüer… On ne gagne jamais rien avec ces animaux-là ; pas même un pauvre dîner, à moins qu’on ne ſe contente d’une ſoupe & d’une ſalade. (Elle s’en va.)

Fopington.

Comment ! vous nous quittez, Madame ? Ah ! ah !