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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/142

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Nous n’en avons pas un qui approche de cet air diſtingué, qui vous fait remarquer.

Le Colonel.

Oh ! pardonnez-moi, Monſieur, cette nation a deux choſes entr’autres qui la rendent ſupérieure aux autres nations.

Fopington.

Comment ! & quelles ſont elles ?

Le Colonel.

Vos femmes & vos lois.

Fopington.

Pour nos lois, il eſt vrai qu’elles l’emportent ſur les autres par leur ſageſſe… Mais pour nos femmes, je ne les trouve pas merveilleuſes… J’en ai tant vû de belles dans tous les pays que j’ai parcourus.

Le Colonel.

Il faut avoüer qu’il y en a de jolies en France, en Italie, en Allemagne, & même en Hollande