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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/161

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fort Marie un ſoir dans l’office, quand elle ſe plaignoit que vous la baiſiez ſur la gorge ? Vous n’aviez pas d’averſion dans ce moment-là pour un ſein nud. Vous lui diſiez avec vivacité : montre, montre-moi un peu ta gorge. Vous ſouvenez-vous, Monſieur Prim, de ces mots ?

S. Prim.

Que dit-elle donc, Tobie ?

T. Prim.

Je ne l’entens pas, Sara…… (à part.) Comment a-t’elle pû entendre cela ?… Cela ne devroit pas avoir été entendu d’oreilles profanes comme les ſiennes… J’en ſuis vraiment troublé. (Il entre un valet.)

Le Valet.

Fopington, qu’on appelle Monſieur le Chevalier, eſt là-bas, & un autre avec lui, dis, les ferai-je monter ?

T. Prim.

Oui. (Le Valet s’en va.)