Aller au contenu

Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/195

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Fenton.

Oui, oui, Monſieur. Bon Dieu ! combien ſa voix eſt changée !

Trancar.

Eh ! bien, vous ne le voudrez pas croire… Par ma foi, je voudrois que cette ceinture fût à moi, je ne vendrois plus de vin… Écoutez, Monſieur Fenton… (Il le tire à quartier, & lui tourne la tête, tandis que le Colonel reparoît.) Dame, s’il vouloit vendre cette ceinture, vous qui aimez les voyages, vous pourriez avec cela voyager bien promptement & en ſûreté.

Le Colonel.

Non, non, cela ne peut pas ſe céder pour de l’argent.

Fenton.

J’en ſuis bien fâché ; car voilà aſſûrément la curioſité la plus rare que j’aie jamais vûe.