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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/222

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Brindley.

Cela eſt ſi vrai, Mynher, que je parirai quatre mille livres ſterling… (à part.) Je compte ſur la lettre, M. Friman.

Friman.

Croyez-vous de bonne foi que je voudrois aventurer mon argent, ſi je n’en étois pas ſûr.

Le Colonel.

Quatre mille guinées, Mynher, moi gager, & donner à ce gentilhomme pour garder. (Il donne la bourſe à Friman.)

Brindley.

De tout mon cœur… Ma parole vaut bien de l’or… Mais vous avez perdu, Mynher, car ſûrement le ſiége eſt levé.

Le Colonel.

Moi ! parier encore double avec Mynher Friman.