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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/235

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on a parlé à lui-même ; la nouvelle eſt fauſſe, il n’a reçû aucun exprès.

Friman.

Je viens de l’apprendre auſſi. J’ai vû même mon ami, qui m’a proteſté qu’il ne m’avoit envoyé aucune lettre. Quelque coquin de courtier l’a contrefaite apparemment pour attraper mon argent. J’en ſuis la dupe ainſi que vous… Je voudrois ſavoir qui c’eſt ; je l’en ferois bien repentir ; je perds à cela trois cens guinées.

Brindley.

Ce n’eſt rien que trois cens, en comparaiſon de ce que je perds. J’en dois quatre mille à ce maudit Hollandois, ſans compter le papier que j’ai acheté… Je ſuis au déſeſpoir… Je ne pourrai plus me montrer ſur la bourſe… Je ne pourrai jamais payer cela.

Friman.

J’en ſuis bien fâché… Que puis-