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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/241

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Le Colonel.

Il est mort, Monſieur ; il vous laiſſe en héritage plus de ſept cens livres ſterling de rente, dans une des plus belles terres que je connoiſſe… Je ſouhaite que vous en joüiſſiez long-tems : mais je ne ſaurois m’empêcher de pleurer un ſi bon maître… C’étoit bien le meilleur homme… il n’en reſte guere de pareils… Les pauvres le pleureront auſſi long-tems.

Fenton.

Vous lui étiez donc attaché ?

Le Colonel.

J’étois ſon maître d’hôtel.

Fenton.

Je lui ai entendu parler de vous : il vous aimoit. Comment vous appellez-vous ?

Le Colonel.

Mon nom eſt Jourdain.

Fenton.

Ah ! oui, Jourdain, je m’en ſou-