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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/260

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Delby.

Si le vôtre étoit ôté, & que votre intérieur pût paroître au dehors, vous ſeriez bien plus effrayée de voir toutes les taches de votre hypocriſie.

S. Prim.

Mon hypocriſie ! Vas, je mépriſe tes paroles, Nanine ; je ne tends des appas à perſonne.

Delby.

Je le crois bien, vous n’en prendriez guere.

S. Prim.

Eh ! bien, plaiſante tant que tu voudras… Mais ſache que j’en aurois plus attrapé dans mon tems avec ma ſimplicité, que toi avec tous tes colifichets… Si tu as envie d’avoir des adorateurs, vas, tu en auras plus ſous cet habit que ſous tout autre… Les hommes, crois-moi, n’ont une grande envie de voir que ce qu’on leur cache.