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Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/280

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Le Colonel.

Tu penſes donc ainſi : eh ! bien ce ſera toi, ange que tu es, qui me convertiras. (Il la veut prendre dans ſes bras.)

Delby. (elle crie.)

Ah ! monſtre, arrête-toi ou je te creverai les yeux.

Le Colonel.. (vivement.)

Pour l’amour de moi… Eſt-ce que vous ne me connoiſſez pas, charmante Delby ? Je ſuis Fainal.

Delby.

Fainal !… (T. Prim entre.) Ah ! je ſuis perdue ; je vois Prim. Que n’ai-je été ſourde !

T. Prim.

Qu’as-tu donc, Anne ; pourquoi cries-tu ?

Delby.

Oui, je crie, & je crierai encore plus fort au meurtre, au voleur, pour me débarraſſer de ce monſtre-là,