Aller au contenu

Page:Melange de differentes pieces de vers et de prose 3.djvu/311

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

votre oncle Sir Thomas n’eſt point mort… Ainſi voilà la dépenſe du deuil épargnée… Ne vous ſouviendriez-vous point d’un certain Monſieur Jourdain, maître d’hôtel de M. votre cher oncle ? Ah ! ah ! ah !

Fenton.

Comment ! mon oncle ne ſeroit pas mort ? Je commence à craindre d’avoir été ſa dupe comme les autres.

Le Colonel.

Ne vous ſouviendroit-il point auſſi d’avoir ſigné un bail, M. Fenton ? Ah ! ah ! ah !

Fenton.

Eh ! bien, à quoi ſervira ce bail, puiſque mon oncle n’eſt pas mort ?… Je ſuis bien ſûr que je n’ai ſigné qu’un bail ; je l’ai lû.

Le Colonel.

Oui ; mais c’étoit un bail pour la vie que je dois paſſer avec cette belle