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Page:Melanson - Pour la terre, 1918.djvu/29

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C’est elle qui détient la destinée des nations. Et, comme quelqu’un le faisait si bien remarquer, les premiers qui boiront à la coupe amère de la défaite et qui demanderont, à genoux, la paix, seront ceux qui ne pourront plus fournir de vivres à leurs soldats exténués et à leur population civile affamée.

Pour terminer cette affreuse guerre, avec tout le monde, je crois au sang de la blessure et à l’eau du bénitier ; je crois au feu de l’artillerie et à la flamme du cierge ; je crois aux mains armées de fer et aux mains qui tiennent… les mancherons de la charrue.