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Page:Melanson - Pour la terre, 1918.djvu/40

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qui l’habite.

Wilfred aime la terre ! ça se comprend. Il en parle volontiers ! voilà qui est plus difficile à saisir. C’est surtout le soir, dans les moments l’esprit se repose et se détend, qu’il donne libre cours à son imagination agreste… et féconde.

« Je me ferai habitant ; j’aurai une belle et grande terre labourée d’un bout à l’autre, un terrain plat, vous savez, je n’aime pas les collines ; je la choisirai peu éloignée de la ville, c’est plus commode…

J’aurai un troupeau de vaches de choix, de beaux chevaux, des moutons de race et toute espèce de volailles…

Ma maison sera un joli bijou perdu dans un bosquet de verdure, entourée de fleurs »

— Ouf, dis-je, ça sent déjà le parfum.