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Page:Melanson - Pour la terre, 1918.djvu/49

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ceaux et pleurait sur les tombes…

Bref, c’était l’Ami de chacun et l’Ami de chaque Jour.

Pour toutes ces raisons, il fut encouragé, lu et choyé dans maints foyers. L’Autorité religieuse lui dit même, un bon jour  : Prospere, procede et regna.

Malgré tout cela, pourquoi n’exista-t-il qu’une année et nous força-t-il hélas ! à dire de lui ce que l’on dit des roses : il vécut l’espace d’un matin ?

Quelque modeste que fut ce petit journal, il mérite notre respect ; quelque courte que fut sa carrière, il a droit à notre souvenir, et, dans l’histoire de la presse française en Acadie, je me demande pourquoi l’Ami ne devrait pas avoir une toute petite mention honorable ?

Tel est le premier but que je me suis