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Page:Melanson - Pour la terre, 1918.djvu/5

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LETTRE DU PÈRE GILDAS, O. C. R.
à
M. l’ABBÉ ARTHUR MELANSON,

Curé de Balmoral, N. B.

Monsieur l’Abbé,


En me soumettant ces nouvelles pages tombées de votre plume féconde d’apôtre de la colonisation et de l’agriculture, vous m’avez demandé de les présenter au public. C’est un honneur auquel je n’ai assurément d’autre titre que celui d’appartenir à un Ordre religieux dont les travaux agricoles sont une des principales obligations, car, dans la République des Lettres, je ne saurais me prévaloir d’aucune compétence pour apprécier votre œuvre. Cependant, après l’avoir lue avec autant de