Page:Melanson - Pour la terre, 1918.djvu/81

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m… satellites.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

(Ici Anastasie a passé ses ciseaux.)

Je me levai. J’eus ce courage de renoncer à la péroraison du fameux discours.

Vive la prohibition ! et, Seigneur, que l’aurore de mai prochain luise le plus tôt possible sur le vieux Québec d’où ce pauvre fou vient sans doute de puiser ses flots d’éloquence !

À l’autre bout du char, je vais reprendre le journal, quitté un instant sur la banquette, et je lis les nouvelles du jour, tandis que le serre-frein, d’une voix monotone et nasillarde à faire grincer les dents, crie aux voyageurs : St-Isidore, St-Anselme, Ste-Claire !

St-Chrysostome ! Quelques voyageurs nouveaux. Un prêtre, aux cheveux grison-