que la médiocrité dans les réalités et les aspirations. C’est contre ce mouvement en arrière que tous les cœurs de bonne foi seront appelés à lutter, afin qu’abjurant de vieilles et souvent puériles rancunes, l’union sacrée puisse se prolonger au delà de la guerre.
I
J’ai parlé des mauvais bergers ; on a reconnu maintenant quelle était leur puissance. À peine délivrée de leur joug, un souffle de générosité et de sacrifice a passé sur l’âme du monde. On avait trop l’habitude de dire : les gens ont les chefs qu’ils méritent ! Oui, les militants peut-être, mais la grande masse, en tous pays, repliée sur elle-même, n’avait pas la possibilité d’intervenir. À peine lui en a-t-on donné l’occasion, qu’elle a renié ses conducteurs et ouvert son cœur intime, nous en révélant les beautés secrètes.
Le spectacle a été inattendu. Qui de nous,