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Page:Melegari - Le Livre de l'espérance, 1916.djvu/55

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pourra renaître. Les poitrines se dilateront, car tous ont souffert, fût-ce inconsciemment, de la défiance qu’ils éprouvaient, et cette défiance a tari les meilleures initiatives, arrêté les élans généreux, découragé les activités et les zèles.

Autour de nous, a écrit Guglielmo Ferrero[1] dans l’un de ses premiers livres, se prépare avec une ardeur infinie la grande société de l’avenir, perfectionnement et non destruction de la société actuelle. « Époque et société où tous les individus voudront et pourront vivre. » Ayons donc confiance dans l’avenir ; la confiance peut produire des miracles, la guerre actuelle le prouve de façon éclatante et je suis persuadée que ce sentiment sera l’un des rouages puissants de l’existence meilleure qui se prépare pour les hommes.

Lorsque j’aurai fini d’énumérer à peu près quelques-unes des forces malfaisantes qui sont

  1. L’Europa Giovane.