Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Son sang fatal parmi les branches
Déshonora les roses blanches.
Vous avez bu sa vie, ô fleurs
D’où s’égouttent d’étranges pleurs !
Les pourpres sombres de sa plaie
Éclatent dans la roseraie.
Oh ! s’enfuir ! et ne vous voir plus,
Floraisons rouges du talus !
Mais le charme, avec ses délices
Mornes, revit dans les calices.
La langueur de l’ancien poison
Pèse dans leur exhalaison.
Ô cœur vaincu, tu désespères
De jamais quitter les repaires
Du vaste bois ! cœur exilé,
Par les roses ensorcelé !