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DICTIONNAIRE BIBLIOGRAPHIQUE ET CRITIQUE

sion de Louis Xt à François de Paule était une scène singulièrement dramatique ; et j’ai goûte, dans les M « ’M pottAtfmM, le rythme berceur et le charme gris des Limbes. Je n’avais pas lu Une Famille au temps de /.M<Aer, mais j’en avais d’avance une assez bonne opinion, et je comptais que la représentation serait pour le moins intéressante. Je me trompais, et j’en suis fâché. Si j’en avais le loisir, je chercherais quelque détour pour vous faire entendre, sans vous le dire, que nous nous sommes fort ennuyés. C’est au point que cette impression d’ennui est a peu près tout ce que j’ai retenu de la pièce.

[/m~rMM’)<<t<(tmh-<-(t888).] J

Eugène Lintilhac. Le Paria (iSag), dont les chœurs sont fort beaux et annoncent la poésie des 7’oentM « ttft~MM d’Alfred de Vigny ; Man)m fMto’o (3o mai 1899), dontles audaces sont antérieures à cenesd’</crM « ))t, eten sont toutes voisines, puisque le poète s’y affranchit de l’unité de lieu et admet le mélange du comique dans le dialogue. LoMM., < d’un effet si sùr à ta scène ; les En/anb d’Edouard, si adroitement découpés dans Shakespeare.

[Prccx Aft~or~m’et critique de ta littérature /ro))~. « (1895).] ]


DELBOUSQUET (Emmanuel).

En landes (le lointain cor) [i 8g6 ]. t.o~ « ei (1897).

OPINION.

Edmond Pilon. La poésie de M. Delhousquet est printanière et fratcbc, inspirée le plu% souvent par les spectacles de la Kature. Les églogues qu’il aa publiées ont ce parfum de terroir, qui ne trompe pas, et par quoi on reconnait réellement, depuis Horace jusqu’à Ht. André Theuriet, les contemplateurs véritables et émus d’éternels et de divins paysages. Les vers de M. Delbousquet peignent à la fois la beauté des sites et t harmonie des êtres qui y passent. Ce sont les miroirs très fidèles d’une belle âme ingénue.

[f.’Œtrr< : (iS96).]


DELPIT (Albert). [1849-1893].

/tt ! Mton, poème (1870). /Me)-< jPt-nfM, pièce (t8’; 3). Jean-Mt-pt’edt (t8y5). Le AfeMttg~ de Scnp « t (18~6). La Vieillesse de Corneille, à-propos en vers (t87y). Le Fils de Coralie, roman (1879). Le Mann~e d’0de « e (1880). Les Dieux ~M’OM brise, poème (188)). Le Père de Mot-Oa~ (t88<). La Mar~tttse, pièce en 4 actes (t88a). Les Amours cruelles (188~). Solange de Cro~— Satnt-LttC (1885). Mademoiselle de Bressier (1886). T’/to-eotMe (t888). ~) ! tparu (t888). Passionnément, comédie en A actes (1891).

OPINION.

Francisque Sarcey. M. Albert Delpit, qui est jeune ethouittant, a conté au jour le jour nos douteurs, nos rages, nos espoirs de vengeance, t’héroïsme de nos soldats et les trahisons de la fortune. La forme est trop souvent tachée dans ces improvisations rapides, mais on y sent battre un cœur chaud. Les vers sont pleins de sentiments généreux et de cris patriotiques. ~)M<Mton est un livre où les délicats et les puristes trouveront bien i reprendre, mais qui leur plaira à tous par la sincérité de t’accent et la vivacité du style. (Le7’em~ (<8~o).]J


DELTHIL (Camille).

Les Poèmes parisiens (t8~3). Les ~{tt ! f<t~MM (1875). Les ~a)’<yr< de l’Idéal, poè’oe ()88a). Les Lambrusques (t884).

OPINION.

Léon Cladel. Ce Quercy dont j’ai peint’de mon mieux les êtres et les choses si bien magnifies par mon plus vieil ami, Camille Delthil, le Cygne de Moissac.

[Préface u la PoM « ! <fMBe’fM, ( ! e FrancoMF.i). ! e (.886).]

Jules Tellier. M. Camille De~tt~) est le fcbantrcn du Quercy. Ses JfftMtt~MMt’ont ptacé an nombre de nos meilleurs et de nos plus consciencieux poètes de ta campagne. J’y note un ~oM~’t à vent <[ui est simplement ravissant. Dans les L « M ! i’rM~ « M, t’artiste est en pleine possession de luithémo et dans toute sa maturité. [tYMPoftM(t88S).] J


DEMENY (Paul).

Les Glaneuses (18~0). Les Ftstox ! ) (t873). La Flèche de Diane, comédie en un acfe, c ! ) vers. /MM le Terrible, adaptions en 5 actes et en vers, d’après le comte Tolstoï.

OPINION.

Auguste Dorchain. Ses poésies se recommandent par la délicatesse et t’étévation des sentiments ; on y rencontre un certain mysticisme, une inspiration romantique et une note patriotique très accentuée.

[Antholoffiedes PoefM/roncoMtht, nj’siècle ( ) 887i888).] J


DENISE (Louis).

La merveilleuse doxologie du lapidaire ( t8()3).).

OPINION.

Remy de Gourmont. Louis Denise dont les vers sont si suggestifs d’au delà.

[&t~u~etw ~cco/Mtt’oîtlittéraire, p. 140 (1891).]

Camille de Sainte-Croix. Nul de ses vers qui ne soit archiplein; et, s’ils sont encore pfu nomttrcux, c’estque Louis Denise, rétif aux sollicitations de l’Esprit facile, profondément scrupuleux, n’a jamais voulu rien émettre qui ne soit pas de lui,

[PorfratMduprochain ~trc~e( tSf~f).]J


DENNE-BARON (Pierre-Jacques-René). [1780-1854.]

e)’o et j~eon~re (1806). –régies f~e/~a~o’ce (1813). La Nymphe Pyrène, ode suivie d’autres pièces (1823). — Les F<euro~’)ett~<e<