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LE
PROCÈS DES ROSES


PANTOMIME


C’est sur une pelouse autour d’un parterre fleuri. À droite une porte au-dessus de laquelle on lit : « Maison de santé. » Au fond, un mur où il y a cette indication : « Jardin des Fous par amour. » C’est de très grand matin, l’été. Trois rosiers, l’un avec de toutes petites roses blanches, l’autre avec des roses roses, l’autre avec roses thé, émergent du parterre. Il y a un banc peint en vert, une table, une chaise.


Furtif, le dos tourné, Pierrot sort de la maison… il cache, dans un angle de mur, un petit sac qui paraît bien rempli…