aurait bien fait de ne pas se déranger et de ne pas déranger les autres.
Le prince Flédro reprit en se levant à son tour :
— Pour les conditions, je m’en rapporte à vous ; c’est donc affaire conclue. Vous logez au Grand-Hôtel, je crois ? Demain matin, je viendrai prendre la Gloriani. Nous partons par l’express de neuf heures quarante.
— Plus souvent ! dit Brascassou.
— Hein ? vous refusez ?
— Tout net.
Le prince réussit tant bien que mal à cacher son désappointement.
— Je parlerai à la Gloriani elle-même.
— J’ai dit non ! ça suffit.
— Et c’est votre dernier mot ?
— J’en ajoute un : bonsoir.
— Fort bien ! monsieur Brascassou, dit le prince avec un haussement d’épaules.
Il s’approcha de la porte et salua de la main, à peine. Il allait sortir. Mais non, il s’arrêta, et il dit avec un sourire, en laissant tomber son lorgnon :
— Ah ça, mon cher, vous n’avez donc jamais entendu parler de Mona Kharis ?