pas été un abominable repaire de calotins et de conspirateurs.
Eh bien, si j’étais la Commune de Paris, c’est moi qui le ferais fusiller, ce capitaine-là !
LVIII.
Les gens de l’Hôtel de Ville se sont dit : « Nous aurons beau faire et beau dire, le délégué Cluseret et le commandant Dombrowski auront beau nous adresser les dépêches les plus encourageantes, nous ne parviendrons pas à persuader à la population parisienne que notre lutte contre, l’armée de Versailles n’est qu’une longue suite de victoires décisives ; quoi que nous fassions, on finira par s’apercevoir que les bataillons fédérés ont singulièrement lâché pied devant les mitrailleuses blindées, avant-hier, à Asnières, et on croira difficilement que nous occupions encore ce village célèbre par ses fritures et ses cocottes, à moins que nous réussissions à faire admettre comme parfaitement valable ce raisonnement frivole : nous avons évacué Asnières, donc nous nous y maintenons avec énergie. De sorte que les choses prennent pour nous une assez mauvaise tournure. Comment remédier à l’inconvénient d’être vaincu ? Que faire pour détruire la mauvaise impression qu’ont produite nos triomphes douteux ? » Et là dessus les membres de la Commune ont rêvé. « Eh ! parbleu ! se sont-ils écriés après quelques secondes de réflexion — mais en une seconde les « élus de Paris » font plus de réflexions que