Page:Mendès - Les Oiseaux bleus, 1888.djvu/268

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III

Quelques jours après cette aventure, il y avait une grande agitation dans la capitale du royaume voisin ; la cour du palais était pleine de pertuisaniers qui faisaient sonner leurs hallebardes sur les dalles. Mais c’était surtout dans la salle du trône que l’émotion était grande : les plus puissants princes de la terre, avec beaucoup d’autres jeunes hommes, s’y étaient donné rendez-vous pour tenter, dans une lutte courtoise, d’émouvoir enfin la Belle au cœur de neige.

Le neveu de l’empereur de Trébizonde courba le genou.