Page:Mendès - Les Oiseaux bleus, 1888.djvu/350

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IV

Après une valse, ce fut une autre valse, une autre, une autre encore ! Avant chacune, « la dernière ! pensait Martine, puis je m’en irai mourir. » La musique recommençait ; l’enfant n’avait pas la force de s’éloigner. Elle avait des remords, certainement, mais des remords qui dansaient avec elle. Pourtant, quand minuit sonna, elle réunit tout son courage. Elle ne resterait pas une minute de plus ! Elle reprendrait sa place dans le lit mortuaire ! Comme elle sortait du bal, elle se trouva en face d’un jeune homme si beau qu’elle n’avait jamais rêvé qu’il en pût exister de pareil. Et