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pantéleia


Si je daignais un jour en votre obscurité
Luire, vous laisseriez vos plus chères amantes,
Mais votre amour n’est pas digne de ma beauté. »

Elle dit, et les bois, où grondent les tourmentes,
La revirent, lassée et croisant les genoux,
S’étendre mollement sur les gazons de menthes.

Dans les antres moussus, dans les taillis de houx,
Au pied de la montagne énorme et chevelue
Où vague lentement l’auguste lion roux,

Pantéleïa , flocon d’azur, je vous salue !