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la délicate
Nous avons gravi la colline,
Le long des buissons épineux,
Et sa robe de mousseline,
En passant, s’accrochait aux nœuds.
Sa bouche riait sur ma bouche
En devisant près du ruisseau ;
Mais son pied, fait pour la babouche,
Tressaillait au contact de l’eau.
Puis ce miroir, qui se rebelle,
Éraillé par les cailloux blonds,
Ne la faisait pas assez belle,
Et ma muse m’a dit : Allons !
