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Tout s’éteint, grâce aux jours moroses,
Dans un tiède et terne unisson.
Où sont les épines des roses ?
Où sont les roses du buisson ?
Après l’angoisse et la folie,
Comme la nuit après le soir,
L’oubli m’est venu. Car j’oublie !
Et c’est mon dernier désespoir.
Et mon âme aux vagues pensées
N’a pas même su retenir
De toutes ses douleurs passées
La douleur de s’en souvenir.