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Page:Mendès - Richard Wagner, 1886.djvu/284

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lui-même, obtiens de lui, si sa bénédiction une fois encore doit ranimer les Frères, que son sang sacré, comme à eux une nouvelle vie, me donne à moi la mort, enfin ! la mort ! mourir ! grâce uniquel mon père ! je crie vers toi,crie à ton tour vers Dieu,oh !pour moi crie : « Sauveur ! donne à mon fils la paix. »

Les Chevaliers. — Découvrez le tabernacle ! accomplissez la cérémonie ! Ton père te rappelle à ton devoir : Tu le dois ! tu le dois !

Amfortas. — Non ! non ! plus jamais !... me voici ! voici la plaie ouverte ! ici coule mon sang ! le sang qui m’a empoisonné. Brandissez les armes ! plongez, plongez vos épées profondément, profondément,jusqu’à la garde ! vous, héros, allons, tuez le pécheur avec son supplice ; de lui-même alors, pour vous, le Gral resplendira ! »