Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/176

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cation, elle reçut par le même courrier une réponse de M. de Chateaubriand, qui partait, lui disait-il, pour le pays dont elle faisait si bien parler les ruines [1], et une réponse de S. Exe. le ministre de l’intérieur, M. de Martignac, qui est celle que j’ai fait fac-similer, et qui se trouve, comme je l’ai dit, immédiatement après la pièce de la Gloire. On verra qu’elle était accompagnée d’un envoi de gravures du Musée français, par Filhol. Ce présent du ministre et cette si flatteuse prédiction qu’il daignait lui faire : La Gloire, que vous avez si noblement chantée, ne sera point ingrate, lui firent penser que Son Excellence était peut-être disposée à se charger de la reconnaissance de cette capricieuse. Elle pensait à la pension que le ministre avait promise pour elle à M. le vicomte Alban de Villeneuve, et elle lui écrivit ce qui suit ;

Mademoiselle Elisa Mercœur à S. Exe, le Ministre de l’Intérieur.
« Monseigneur,

« Je n’osais pas compter sur le suffrage de Votre Excellence, j’étais encore plus loin de

  1. M. de Chateaubriand partait alors pour Rome, dont il avait été nommé ambassadeur.