Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/220

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        De moi tu l’entendras un jour.
Caresse du bonheur l’illusion chérie,
        De ton esprit chasse l’effroi ;
Ah ! dors tranquillement ; dors, ta fidèle amie
        Veille attentive auprès de toi.
        L’oiseau sur la branche flexible
        Soupire ses chants amoureux ;
Sa compagne l’écoute, elle est jeune et sensible
    Oh ! mon ami, quand serons-nous heureux !
        Mais de nous s’approche un nuage :
Il va pleuvoir, je tremble malgré moi ;
        Tout nous menace de l’orage :
        Mon jeune ami, réveille-toi.


(Octobre 825.)