Cette page n’a pas encore été corrigée
LE JEUNE MENDIANT.
À ce monde bruyant qui paraît vous sourire, |
Élisa Mercœur |
Je souffre, le besoin me contraint à le dire ;
Le malheur me retient sous sa méchante loi.
À ce monde bruyant, qui paraît vous sourire,
Dérobez un regard pour le jeter sur moi.
L’eau pure du Léman vient baigner ma patrie ;
Là, comme vous, jadis j’eus aussi mon bonheur.
Je suis pauvre à présent, je pleure, je mendie :
Près du beau lac Léman n’est resté que mon cœur.