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ANNIBAL MOURANT.
ODE.
Le sort me foudroya prés d’atteindre les cieux. |
Élisa Mercœur. |
Le ciel n’a pas voulu, qu’achevant mon dessein, |
(Mithridate.) |
Rêve d’un cœur bouillant, idole du courage,
Gloire, dieu de mon âme ! ai-je assez fait pour toi ?
Destin, toi qui veillas sur l’enfant de Carthage,
Ton livre inexplicable est-il fermé pour moi ?
Touché-je ici, grands dieux ! à l’heure où tout s’oublie ?
Ma tâche sur la terre est-elle enfin remplie ?
L’avenir saura-t-il mon passage ici-bas ?
Ce pied qui du pouvoir osa toucher le faîte