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À M. M…X,
SUR LA MORT DE MON PÈRE.
Du sommeil de la mort tout près de s’endormir,
Ne voyant plus qu’à peine une lueur mourante,
Mon père retenait son âme délirante
Par les liens du souvenir.
Décoloré, le jour allait s’éteindre,
Son regard à ce jour adressait ses adieux ;
Et sans larmes, n’osant se plaindre,
Il semblait découvrir les cieux.
Son œil voilé retomba sur la terre ;
Sa famille, en pleurant, le demandait encor
Son sein brûlait, et son âme légère
Un moment retint son essor.