Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/479

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LES RUINES DE POMPÉIA.
FRAGMENT.

 

Tes débris sont des pas laissés par ta puissance,
Ton deuil est ta parure aux yeux de l’univers ;
Le génie inspiré comprend ton grand silence ;
Les ombres de tes fils repeuplent tes déserts.

Élisa Mercœur.
 

L’oubli laisse échapper sa noble prisonnière !
À son réveil magique, il ne s’attendait pas ;
Pompéia qui dormait, s’éveille et crie… Arrière
À ce Temps étonné qu’il manque à sa poussière
        Une empreinte de dix-sept pas.

Pour chercher quels succès, pour venger quels outrages,
Apparais-tu deux fois dans la lutte des âges,
Ainsi qu’un vieux guerrier déroulant son drapeau ?
Allons-nous te revoir dans ta beauté flétrie,